Quand on évoque la soie chinoise, l’image d’un tissu magnifique, brillant, et aux couleurs incroyables vient immédiatement à l’esprit. D’origine chinoise, la découverte de la soie est liée à une très jolie légende : en l’an 2700 avant JC, alors qu’une princesse chinoise buvait son thé à l’ombre d’un mûrier blanc, un cocon de ver à soie tomba dans son breuvage. En l’ôtant de sa tasse, le fil se mit à se dérouler sous ses doigts. Elle eut alors l’idée de le tisser : la soie était née.
Pendant près de 4 siècles, le processus permettant de confectionner l’étoffe de soie fut jalousement gardé par quelques artisans, qui maîtrisaient parfaitement la sériciculture (l’élevage des bombyx, les vers à soie). Devant la richesse du tissu, la haute société chinoise avait décidé de garder cette technique pour elle seule, les gens du peuple ayant l’interdiction formelle de porter de la soie. On raconte même que si l’on était pris en possession d’un cocon de ver à soie, c’était la mort assurée.
Au IIe siècle, un conflit important dans le pays extermina un grand nombre de chevaux, morts au combat. Devant cette pénurie, le général chinois Zhan Qian eu l’idée d’envoyer des soldats en chercher vers l’ouest, dans les plaines d’Asie centrale. Pour trouver l’argent nécessaire, l’empereur dû se résoudre à exporter sa précieuse étoffe hors de ses frontières.
Le conflit pris fin, mais pas le commerce international de la soie chinoise, qui, au contraire, prit même de l’ampleur. Les caravanes qui partaient de l’actuelle ville de Xi’an, s’aventuraient à présent jusqu’au bassin méditerranéen, parcourant ainsi 7000km. La route de la soie contournait le désert de Taklamakan, traversait l’Asie centrale, la Perse et la Syrie avant d’atteindre la Méditerranée.
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